Dernière mise à jour à 08h36 le 02/03
La densité moyenne des PM 2,5, particules fines en suspension qui provoquent le smog, dans la région Beijing-Tianjin-Hebei, a diminué de 26,5 microgrammes par mètre cube, soit de 30%, de 2013 à 2016, selon les données satellitaires publiées mercredi par l'Académie chinoise des sciences (ACS).
L'ACS a publié lors d'une conférence de presse à Beijing les conclusions de ses chercheurs sur la cause, l'alerte précoce, la prévision et la surveillance du smog ainsi que la technologie du charbon propre.
Selon les données de télédétection par satellite, malgré la baisse globale de la densité du smog dans la région, la qualité de l'air s'est détériorée à Beijing en hiver.
La densité moyenne des PM 2,5 à Beijing en hiver est passée de 70 microgrammes par mètre cube en 2014 à 89 microgrammes par mètre cube en 2015, et à 110 microgrammes par mètre cube en 2016.
Gu Xingfa, chef de l'Institut de la télédétection et de la Terre numérique de l'ACS, a indiqué que les données de télédétection par satellite ont prouvé que Beijing avait fait des progrès dans le contr?le du smog, mais il a affirmé que les plaintes du public à propos de l'aggravation de la pollution depuis l'hiver dernier étaient également fondées.