Dernière mise à jour à 15h52 le 22/07
Pour comprendre le fonctionnement du cerveau humain, les scientifiques ont depuis longtemps voulu cartographier cet organe mystérieux. Le plus connu d'entre eux, le neurologue allemand Korbinian Brodmann, a publié en 1909 une carte du cerveau que l'on utilise encore aujourd'hui. Il a alors délimité le cortex cérébral en 52 zones différentes, selon leur structure et la forme des cellules qui y ont été observées.
Depuis le 20e siècle, les progrès de la médecine et l'utilisation de l'imagerie par résonnance magnétique (IRM) ont pu enrichir ces travaux de 31 aires de plus, élevant leur total à 83.
Mais les récents résultats d'une étude menée par une équipe de chercheurs de l'Ecole de médecine de l'Université de Washington de Saint Louis pourraient accélérer les recherches sur le fonctionnement cérébral. Il s'agit cette fois de 97 nouvelles zones découvertes dans le cortex cérébral, élevant cette fois-ci le total de zones connues à 180.
Pour arriver à une carte aussi précise, les chercheurs ont compilé les données de multiples analyses d'imageries cérébrales menées sur 210 hommes et femmes, et ont effectué une batterie de tests afin de stimuler certaines régions de la matière grise des participants. Bien qu'aucun cerveau ne ressemble à un autre en raison de sa structure ou de la grosseur de certaines zones, le logiciel utilisé par les scientifiques a été en mesure d'identifier chacune de ces ? nouvelles ? aires sur le cortex des volontaires, a indiqué Science et Avenir.
? Ces nouvelles […] devraient permettre d'expliquer comment notre cortex a évolué et le r?le de certaines zones ?, a indiqué Bruce Cuthbert, le directeur des Instituts américains de la santé. Ces découvertes devraient aussi faciliter grandement le travail des neurochirurgiens, dont le métier requiert une précision extrême, a rapporté The Daily Mail.
Matthew F. Glasser, l'auteur en chef de l'étude, a tout de même indiqué : ? ce n'est pas une version finale, mais cette carte est bien meilleure que celles avec lesquelles nous avions l'habitude de travailler. ?
(Source : atlantico.fr)