Dernière mise à jour à 13h48 le 17/07
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Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont exprimé lundi leur satisfaction après leur première rencontre en face à face à Helsinki, tout en reconnaissant que des problèmes subsistaient.
Bien que le sommet ait été décrit par M. Trump comme "une journée très constructive" et par M. Poutine comme "un premier pas important", les questions de la presse au sujet de l'ingérence présumée de la Russie dans les élections américaines ont tout de même dominé la conférence de presse tenue après la rencontre.
M. Trump a répondu à la presse qu'il avait "passé beaucoup de temps" à discuter de ces allégations avec M. Poutine, tandis que celui-ci a catégoriquement nié toute ingérence dans les affaires internes américaines. M. Poutine a également démenti les accusations selon lesquelles M. Trump aurait conspiré avec la Russie au cours de la campagne présidentielle de 2016.
Le président russe a déclaré que son pays n'a jamais fait ingérence et ne fera jamais ingérence dans les affaires intérieures américaines.
Le président américain a pris le parti de son homologue russe en mettant ouvertement en doute les conclusions de ses propres agences de renseignement, selon lesquelles Moscou aurait influé sur les élections 2016.
Sur les autres sujets, les deux dirigeants ont cependant eu plus de mal à s'accorder.
Au sujet de la crise syrienne, ils sont convenus que les deux pays devaient coopérer davantage, mais ne sont pas parvenus à des mesures concrètes.
M. Poutine a appelé les Etats-Unis à travailler avec la Russie pour résoudre le conflit syrien, affirmant que les deux pays pouvaient "jouer un r?le de premier plan à ce sujet dans ce pays, et travailler ensemble à surmonter la crise humanitaire".
Selon M. Poutine, les deux président avaient estimé qu'il était nécessaire de poursuivre leur collaboration sur un certain nombre de questions, comme l'extension du Traité de réduction des armes stratégiques, les dangers qui entourent le développement de certaines éléments du système américain de défense anti-missiles à travers le monde, l'application du Traité sur l'élimination des missiles de portée courte et intermédiaire, et la lutte contre la militarisation de l'espace.
Aucun progrès n'a cependant été accompli en direction d'une position commune sur la Crimée. "Nous n'avons pas le même point de vue", a conclu M. Poutine à ce sujet.
"La rencontre d'aujourd'hui est le début d'un long processus. Mais nous avons fait un premier pas vers un avenir radieux", a quant à lui déclaré M. Trump.