Dernière mise à jour à 10h03 le 27/07
Mercredi, le président libanais, Michel Aoun, a dit que le Liban soutient le "retour s?r" des réfugiés syriens, mais qu'il n'est pas favorable au "retour volontaire".
Selon un communiqué diffusé par le service de presse présidentiel, M. Aoun a souligné que le Liban fait clairement la différence entre les réfugiés et les terroristes syriens, et promet que les services de sécurité libanais vont continuer à réprimer les cellules dormantes.
"L'Armée libanaise ne peut pas être laxiste à l'égard des terroristes qui attaquent les forces de sécurité et procèdent à des attentats-suicides à l'encontre de civils et de militaires,'' a dit M. Aoun lorsqu'il a rencontré le responsable de Human Rights Watch (HRW), Kenneth Roth, au palais présidentiel de Baabda.
Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Liban abrite plus de 1,1 million de réfugiés syriens qui ont fui leur pays ravagé par la guerre depuis qu'a débuté la rébellion contre le régime de Bachar al-Assad, en mars 2011.
De son c?té, le gouvernement libanais estime que le nombre total est proche de 1,5 million.
M. Aoun a également dit que les institutions du gouvernement libanais vont continuer à offrir leur aide aux réfugiés syriens, ajoutant que les réfugiés ont quitté la Syrie ''pour échapper à la guerre, aux meurtres et à la destruction et non pas pour des raisons politiques.''
Lors de sa réunion avec M. Roth, M. Aoun a réitéré le respect du Liban à l'égard des droits de l'homme, et a fait remarquer que le Liban travaille en collaboration avec des organisations de la société civile, notamment HRW, ''pour défendre les droits de l'homme".