Dernière mise à jour à 08h22 le 28/02
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné l'importance de protéger les droits de l'Homme face aux nouveaux défis du monde, lors de l'ouverture lundi au Palais des Nations à Genève de la 34ème session du Conseil des droits de l'Homme.
"Notre monde est de plus en plus dangereux, de moins en moins prévisible et de plus en plus chaotique. De nouveaux conflits se font jour sans que les anciens disparaissent", a-t-il indiqué.
"Nous ne cessons de constater que les atteintes aux droits fondamentaux font le jeu des extrémistes. Dans le même temps, les violations des droits économiques - telles que les gigantesques inégalités observées dans les pays comme entre les Etats - créent de plus en plus de troubles sociaux", a déploré le secrétaire général de l'ONU.
Si nous voulons vraiment nous attaquer à ces problèmes, a poursuivi M. Guterres, "nous devons faire de la prévention notre priorité, éradiquer les causes profondes des conflits et réagir plus rapidement et plus efficacement lorsque les droits de l'Homme sont battus en brèche".
Si le déni des droits de l'Homme fait partie du problème, la promotion active de ces droits fait partie de la solution, a-t-il souligné.
Parlant du Conseil des droits de l'Homme, le secrétaire général de l'ONU a estimé que si ses membres ont leurs divergences, "ce Conseil est bati sur une vision commune : défendre les droits de toutes les personnes et dans l'intérêt de tous les Etats".
"Ce principe fait partie intégrante de tous les aspects des travaux de l'Organisation des Nations Unies. Nos trois piliers, à savoir la paix, le développement et les droits de l'Homme, sont indissociables et se renforcent mutuellement", a ajouté M. Guterres.
Le Conseil a été créé par l'Assemblée générale de l'ONU, le 15 mars 2006, avec le but principal d'aborder des situations de violations de droits de l'Homme et d'émettre des recommandations à leur encontre. La 34ème session du Conseil durera jusqu'au 24 mars prochain.