Dernière mise à jour à 09h12 le 24/11
L'enquête progresse suite à l'interpellation le week-end dernier à Strasbourg (Bas-Rhin) et Marseille (Bouches-du-Rh?ne), de sept hommes suspectés de préparer un attentat en France, l'un d'eux ayant communiqué une vingtaine de cibles potentielles visées aux enquêteurs, a rapporté mercredi la cha?ne d'information fran?aise BFMTV.
L'exploitation d'un téléphone portable retrouvé au domicile de l'un des suspects a permis aux enquêteurs de découvrir des recherches internet portant sur plusieurs sites policiers dont le siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret et le 36 Quai des Orfèvres à Paris. "Des instructions ont été données pour renforcer la sécurité de ces lieux où les gardes ont été multipliées" a indiqué BFMTV.
Parmi les autres cibles visées par ce réseau terroriste présumé figurent un lieu de culte catholique et un parc d'attraction situé en région parisienne.
Sur les sept individus interpellés, deux ont été libérés. Interpellés à Marseille, ces deux hommes étaient soup?onnés d'avoir hébergé l'un des gardés-a-vue arrêté avec eux, suspecté d'avoir réuni des fonds pour financer l'opération terroriste.
Deux des quatre autres suspects interpellés à Strasbourg sont soup?onnés de s'être rendus en Syrie en 2015.
Le ministre fran?ais de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a déclaré, le lundi 21 novembre, que ces interpellations avaient permis "de mettre en échec une action terroriste envisagée de longue date".