La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a convenu mardi avec le président du Parlement d'accepter le futur nouveau Premier ministre qui sera nommé par un accord du parlement.

La présidente Park s'est entretenue lors d'une rencontre télévisée avec le président de l'Assemblée nationale Chung Se-kyun, déclarant qu'elle accepterait le nouveau Premier ministre proposé par un accord entre les partis au pouvoir et d'opposition, et qu'elle le laissera diriger le cabinet.

Cela signifie également le retrait de la nomination par la présidente de Kim Byong-joon, ancien secrétaire de l'ancien président progressiste Roh Moo-hyun, qu'elle avait nommé au poste de Premier ministre il y a six jours.

Les partis de l'opposition ont boycotté la nomination de M. Kim car elle avait été annoncée "unilatéralement" sans consultations avec le parlement.

Mme Park est enlisée dans un scandale impliquant sa confidente de longue date et ancienne conseillère Choi Soon-sil, qui a provoqué la tenue de manifestations à l'échelle nationale et à des appels demandant sa démission de la part de plusieurs dizaines de manifestants.

Mme Choi est suspectée d'avoir utilisée son influence pour obtenir des bénéfices personnels et d'avoir tiré les ficelles du gouvernement en coulisses en utilisant son amitié de longue date avec la présidente.

La colère publique s'est focalisée sur l'opinion partagée que les méfaits de Mme Choi n'auraient pas pu se produire sans la complicité et la protection de la présidente Park, Choi Soon-sil n'appartenant pas au gouvernement.