Dernière mise à jour à 15h23 le 20/10
Un cessez-le-feu humanitaire de 72 heures initié par les Nations Unies est entré en vigueur mercredi à minuit, mais de nombreux habitants yéménites ont rapporté des raids aériens dans certaines régions touchées par la guerre.
Des habitants ont indiqué à Xinhua qu'il n'y avait aucun signe montrant que le cessez-le-feu était respecté, de nombreuses violations ayant été rapportées quelques minutes après l'entrée en vigueur de la trêve dans les provinces de Taiz, Marib et plusieurs autres.
Dans la ville assiégée de Taiz, des résidents ont dit avoir entendu des tirs et des bombardements violents à travers la ville.
L'envoyé spécial de l'ONU au Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, a déclaré plus t?t dans un communiqué qu'il "avait re?u des garanties de toutes les parties yéménites" qu'elles respecteraient l'arrêt des hostilités qu'il avait négocié en avril.
Plusieurs cessez-le-feu précédents se sont effondrés juste quelques minutes après leur entrée en vigueur et ont échoué à permettre aux travailleurs humanitaires d'acheminer les aides d'urgence et à paver la voie pour les négociations de paix.
La situation au Yémen s'est détériorée depuis mars 2015, lorsque la guerre a éclaté entre le groupe chiite Houthi soutenu par l'ancien président Ali Abdullash Saleh et le gouvernement soutenu par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite.
Les Houthis et les forces de Saleh ont pris le contr?le de la plupart des régions du nord du Yémen, alors que les forces gouvernementales soutenues par la coalition militaire contr?lent le reste du pays, dont sept provinces du sud.