Washington s'est engagé à employer tous ses moyens militaires pour défendre la Corée du Sud en cas d'urgence dans la péninsule coréenne, a rapporté lundi l'agence de presse Yonhap, citant des sources du ministère sud-coréen de la Défense.

Les autorités américaines se sont engagées lors d'un exercice de simulation entre Séoul et Washington tenu sur la base aérienne de Vandenberg en Californie. Il s'agit du cinquième exercice de ce genre entre les deux alliés.

Ce dernier exercice survient alors que les tensions se sont accentuées dans la péninsule coréenne à la suite du quatrième essai nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) le 6 janvier et de son lancement d'une fusée longue-portée le 7 février, considéré comme un test de technologie de missile balistique prohibé par la communauté internationale.

Les responsables militaires sud-coréens ont été invités jeudi à observer le lancement d'essai d'un missile nucléaire Minuteman-3 désarmé en Californie.

Les responsables américains leur ont également démontré le processus de déploiement des bombardiers B-52 dans la péninsule coréenne en cas d'urgence ainsi que les capacités nucléaires américaines.

Un B-52 a survolé l'espace aérien de la Corée du Sud le 10 janvier, quelques jours après l'annonce par Pyongyang de la réussite de son premier essai de bombe H.

Les manoeuvres militaires annuelles entre la Corée du Sud et les Etats-Unis sont prévues cette année de mars à avril en Corée du Sud, ce que la RPDC dénonce comme une répétition pour l'invasion du Nord.

Les Etats-Unis devraient mobiliser un porte-avion nucléaire ainsi que d'autres équipements stratégiques dans une démonstration de forces contre la RPDC, selon des médias.