Dernière mise à jour à 08h30 le 20/10
Un responsable iranien a déclaré lundi espérer que les sanctions soient levées d'ici la fin de l'année si l'Iran tient pleinement ses engagements pris dans l'accord historique sur le nucléaire adopté dimanche.
Au terme d'une rencontre à Vienne avec ses homologues du groupe P5+1 - à savoir la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et l'Allemagne - le négociateur principal iranien de l'accord sur le nucléaire Abbas Araqchi a reconnu que la lourde tache consistant à démanteler les centrifuges, l'un des points clés de l'accord, n'avait pas encore commencé.
Il a indiqué aux journalistes que le feu vert pour enclencher le processus devait d'abord être donné par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, une décision qu'elle devrait prendre prochainement.
De hauts fonctionnaires de l'Iran et du P5+1 ont débattu lundi de questions relatives, notamment, à la modification de la conception et à la modernisation du réacteur à eau lourde d'Arak, aux dimensions potentiellement militaires du passé nucléaire iranien, ainsi qu'à la préparation de la levée des sanctions économiques et financières liées au programme nucléaire et pesant sur l'Iran, a indiqué une source diplomatique à Xinhua.
L'adoption dimanche du Plan d'action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA), qui a été conclu le 14 juillet dernier entre l'Iran et les six puissances mondiales, est considérée par l'ensemble des parties comme une étape importante sur la voie de la mise en ?uvre de l'accord, a ajouté la source.
Bien que les Etats-Unis et l'Union européenne aient indiqué qu'ils se préparaient à lever les sanctions sous réserve de la pleine mise en ?uvre, les Etats-Unis ont affirmé s'attendre à ce que l'Iran prenne plus de deux mois pour remplir ses obligations au titre de l'accord, et pour que l'Agence internationale de l'énergie atomique vérifie si celui-ci est respecté.
De même, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a dit s'attendre à ce que les sanctions de l'UE à l'encontre de Téhéran restent en place au moins jusqu'en janvier.