L'économie chinoise doit réajuster la voie de développement, passant de la rapidité à la qualité, a déclaré mercredi Liu He, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et directeur de la Direction générale du Groupe dirigeant central pour les affaires financières et économiques.

Il a tenu ces propos dans son discours prononcé lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial qui se tient du 23 au 26 janvier à Davos, dans l'est de la Suisse.

Une telle transition intervient au moment où la Chine doit élaborer sa politique macro-économique, structurelle et sur la réforme sociale, a indiqué M. Liu.

Comme le revenu par habitant de la Chine passe de 8.000 à 10.000 dollars et même plus, la Chine doit mettre davantage l'accent sur l'amélioration structurelle, a-t-il estimé.

Cela signifie d'énormes opportunités pour la nouvelle industrie et le commerce, a poursuivi M. Liu, citant notamment la fabrication, les services liés à la consommation de qualité et à la construction des batiments éconérgétique.

Cela concerne non seulement les entreprises en Chine, mais aussi celles dans le monde entier, et les effets sur les autres industries seront encore plus importants car cela porte sur la modernisation de l'économie dans son ensemble, a souligné M. Liu.

Selon M. Liu, on a déjà constaté certains avantages de cette transition, par exemple, la consommation contribue pour 58,8% à la croissance économique de la Chine.

Liu He est à la tête de la délégation chinoise pour la 48ème réunion du Forum économique mondial en cours à Davos. Avant de prononcer le discours au forum, il avait rencontré mardi à Zurich, dans le nord de la Suisse, Ueli Maurer, vice-président de la Confédération helvétique et chef du Département des finances.

La réunion du Forum économique mondial de cette année a pour thème "Construire un avenir commun dans un monde facturé". Selon l'organisateur, quelque 70 chefs d'Etat et de gouvernement prennent part à la réunion de cette année, dont le président américain Donald Trump, sans compter 38 chefs des organisations internationales importantes.