Dernière mise à jour à 13h56 le 30/03
Scan d'un vélo en libre-service à Xi'an, dans la province du Shaanxi. [Photo/China Daily] |
Ofo, la compagnie chinoise spécialisée dans la location de vélos en libre partage, procède actuellement à un essai à Shanghai pour exempter ses utilisateurs de payer un dép?t. Une mesure qui va probablement intensifier sa compétitivité dans ce secteur, a rapporté lundi 20 mars le Beijing News.
En partenariat avec Sesame Credit, une agence de notation de crédit du groupe Ant Financial Services, appartenant au géant de l’e-commerce Alibaba, la société Ofo permet aux utilisateurs de Shanghai d’avoir un pointage de crédit élevé de 650 ou plus, afin de profiter de leur service de location de vélos sans avoir à verser les 99 yuans (13 euros) de caution.
Depuis la montée en popularité des services de cycles sans station l’année dernière, les gouvernements à tous les niveaux se sont activés pour doubler leur soutien financier à la promotion du partage de vélos.
Néanmoins, les prestataires de vélos sont-ils trop puissants pour conna?tre un échec ? Sinon, vont-ils pouvoir assumer les prochains défis à venir ? Pas forcément.
En fait, les opérateurs voulant résoudre le dilemme du ?dernier kilomètre? pour les navetteurs en banlieue, ont fait des progrès très limités dans la résolution des difficultés existantes. Avec notamment un espace insuffisant de stationnement pour les vélos à carte prépayée. Et une planification urbaine n’ayant pas anticipé l’émergence des bicyclettes de partage, dont beaucoup sont mal garées.
Pourtant, malgré la grande tendance pour ces nouveaux services, la plupart des véhicules dans les rues sont encore des voitures, et les pistes cyclables sont rares.
La rentabilité est également discutable. Les co?ts d’entretiens à eux seuls peuvent être affreusement élevés, et la plupart des applications mobiles proposent aux clients des offres quasi-gratuites, cela au détriment des investisseurs avertis.