Dernière mise à jour à 08h06 le 10/10
La coopération entre la Chine et le Tadjikistan continue de se developper rapidement et donne des résultats dans le cadre de l'Initiative "la Ceinture et la Route" (ICR), estime l'ambassadeur de Chine au Tadjikistan, Yue Bin.
Les deux pays partagent un haut degré de confiance politique mutuelle, qui constitue un fondement solide aussi bien pour l'élargissement des relations bilatérales que pour la coopération commerciale et économique, indique-t-il dans une interview récemment accordé à Xinhua.
"Les deux pays n'ont aucun problème historique, ni de divergences actuelles, et ils se soutiennent sur les dossiers touchant à leurs intérêts vitaux", souligne le diplomate.
Le Tadjikistan est le premier pays du monde à avoir signé un protocole avec la Chine dans le cadre de l'ICR et Douchanbé s'est engagé à renforcer les synergies entre sa stratégie de développement national centrée sur le développement industriel et l'initiative proposée par la Chine.
"Avec l'impulsion donnée par l'ICR, la coopération entre les deux pays se développe de fa?on fulgurante", se félicite-t-il.
Selon l'ambassadeur, la Chine a été ces dernières années le principal investisseur dans le secteur industriel tadjik, contribuant au développement économique du pays.
Ces investissements se font dans plusieurs domaines, dont les trois secteurs prioritaires que sont l'énergie, les transports et l'agriculture.
Les entreprises chinoises ont ainsi investi dans plusieurs entreprises et projets industriels d'envergure, dont le complexe textile du groupe Zhongtai à Danghara (sud-ouest), le plus grand exportateur du pays en termes de recettes en devises, et deux centrales thermiques à Douchanbé qui ont réglé un vieux problème de pénuries d'électricité en hiver.
"La Chine est devenue le premier investisseur au Tadjikistan, avec des investissements cumulés de plus de 2 milliards de dollars", souligne le diplomate.
M. Yue note que la connectivité des infrastructures constitue un volet important de la coopération bilatérale dans le cadre de l'ICR.
Avec le soutien du gouvernement tadjik, beaucoup de routes du pays ont été construites par des entreprises chinoises ou avec des prêts chinois, améliorant la connectivité des autoroutes dans le nord et le sud, détaille M. Yue.
L'ambassadeur se félicite aussi de l'amitié entre les deux peuples, notant en particulier une véritable "fièvre pour la Chine" en cours.
Outre les Instituts Confucius, des universités et des écoles secondaires proposent des cours de mandarin et le nombre d'étudiants tadjiks en Chine ne cesse de cro?tre.
"Beaucoup de jeunes considèrent l'apprentissage du chinois et les études en Chine comme un choix important dans leur vie", remarque-t-il en rappelant que son pays "est devenu la deuxième destination pour les étudiants tadjiks après la Russie".