Dernière mise à jour à 08h08 le 14/08
A l'heure où la société humaine est confrontée à de nombreux défis que l'actuel système de gouvernance mondiale n'est pas en mesure de résoudre, la Chine propose des solutions efficaces et mutuellement bénéfiques pour améliorer cette gouvernance, estime un expert biélorusse.
"Aujourd'hui, le développement rapide de la société humaine entra?ne des difficultés connexes, notamment des problèmes environnementaux et des problèmes de coopération liés à un développement déséquilibré", a signalé Sergue? Kizima, chef du département des Relations internationales de l'Académie de l'administration publique sous l'égide du président biélorusse.
"Les chaos régionaux provoqués par les guerres ont généré de nouveaux flux de réfugiés, et certains problèmes ont fait émerger une menace terroriste", a averti M. Kizima dans une interview accordée à Xinhua.
Selon lui, l'actuel système de gouvernance mondiale ne suffit pas pour relever les défis et les menaces pesant sur l'humanité.
Au lieu de respecter les décisions des organisations internationales compétentes, les grandes puissances veulent imposer leur propre volonté, ce qui a affaibli le r?le des dites organisations, a-t-il fait remarquer.
"Ces dernières années, en plus de faire entendre leur voix, les Etats-Unis ont encouragé leurs alliés à contrecarrer les tentatives des organisations internationales de prendre en compte les intérêts non occidentaux", a-t-il soutenu.
"Dans la logique des Américains, si les organisations internationales n'appliquent pas la volonté des Etats-Unis, leur fonctionnement est anormal", a-t-il poursuivi.
"Dans de telles circonstances, il est nécessaire d'améliorer la gouvernance mondiale, et il est naturel que la Chine propose de nouvelles initiatives", a-t-il ajouté.
La proposition chinoise de "parvenir à une croissance partagée via la discussion et la collaboration" revêt une grande importance pour l'amélioration de la gouvernance mondiale, a estimé M. Kizima.
Ce principe est pleinement conforme au concept selon lequel l'humanité doit passer de la confrontation traditionnelle entre différents pays ou différents camps au développement en faveur de l'humanité toute entière, a-t-il souligné.
La proposition chinoise de promouvoir la gouvernance mondiale basée sur ce principe vise à construire un monde plus harmonieux dans lequel chaque pays a sa propre voix, a noté M. Kizima.
La coopération entre les BRICS, la coopération dans le cadre de l'Organisation de coopération de Shanghai et la mise en oeuvre de l'initiative "la Ceinture et la Route" auront un impact important sur la formation d'une nouvelle architecture de gouvernance mondiale qui prend en considération les intérêts de toute l'humanité, a-t-il conclu.