Les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui se réunissent depuis mercredi à Lomé, capitale du Togo, s'engagent à renforcer l'harmonisation de l'application de la convergence liée à la masse salariale et aux recettes fiscales dans cet espace, suite à des disparités constatées.

Les experts des Comités nationaux de politique économique (CNPE) des huit pays de l'Union travaillent dans ce sens avec la Commission de l'UEMOA, lors de leur 2ème réunion de l'année 2018 qui se tient dans la capitale togolaise.

Sous le thème "Harmonisation du champ et du contenu de la masse salariale et des recettes fiscales", la réunion a démarré le 24 octobre et devra s'achever vendredi, le 26 octobre.

Les participants examinent la surveillance multilatérale qui devra être renforcée, de même que le processus d'intégration qui se poursuit dans cette zone régie par un pacte de convergence établi en 1999.

D'après cette convergence, les Etats membres ne doivent pas consacrer plus de 35% de leurs recettes fiscales aux rémunérations des agents publics.

Cependant, les pays de l'UEMOA ont l'obligation de mobiliser, par an, au moins 20% de leurs Produits intérieurs bruts (PIB) au titre des imp?ts et taxes diverses.

Assoukou Raymond Krikpeu, représentant-résident de la Commission de l'UEMOA au Togo, a indiqué que la réunion de Lomé "se justifie par la persévérance des disparités constatées d'un Etat membre à l'autre, en termes de champ, de contenu et de mode d'enregistrement des agrégats utilisés dans le calcul des critères de convergence budgétaire".

Il a ajouté que les conclusions aideraient à anticiper et à corriger les divergences préjudiciables à la convergence des économies nationales et, également, à garantir la conformité des traitements préconisée par un nouveau cadre harmonisé des finances publiques adopté en 2009.