Dernière mise à jour à 08h56 le 08/10
Un membre de l'Assemblée législative est-africaine (ALEA) a exhorté dimanche les Etats membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) à ratifier le Traité sur le commerce des armes (TCA) destiné à limiter le trafic d'armes.
Pierre Celestine Rwigema, membre de l'ALEA, a déclaré que cette mesure permettrait de réduire de manière significative la prolifération des petites armes et des armes légères dans la région.
"Avec la mise en place par la CAE du Protocole du marché commun, qui permettra d'améliorer la libre circulation des personnes, il existe une crainte très immédiate d'augmentation des crimes transfrontaliers", a-t-il indiqué.
La libre circulation des personnes n'entra?nera pas uniquement la recherche de nouvelles opportunités économiques, mais aussi la libre circulation des criminels, a-t-il souligné.
Dans la mesure où la CAE aspire à devenir un acteur significatif dans le commerce mondial, elle doit également mettre en place des mécanismes capables de garantir la paix et la sécurité, a-t-il ajouté.
Le TCA, entré en vigueur en décembre 2014, fait partie d'une initiative internationale destinée à remédier aux terribles souffrances humaines causées par la prolifération des armes.
A l'heure actuelle, tous les pays membres de la CAE - la Tanzanie, l'Ouganda, le Kenya, le Burundi, le Rwanda et le Soudan du Sud - ont signé le traité, mais aucun ne l'a ratifié.
Les membres de la CAE font partie des 36 pays qui ont signé ce pacte à travers le monde, selon Dumisami Tlatla, directeur du Secrétariat du TCA.
M. Rwigema, un parlementaire rwandais, a indiqué que l'insécurité limitait le développement des pays affectés, entra?nant une stagnation de leur développement économique.