Dernière mise à jour à 09h44 le 08/08
Le gouvernement guinéen et ses partenaires techniques ont lancé mardi un audit du fichier électoral afin de déceler toutes les anomalies pouvant causer des contestations post-électorales.
Pour y parvenir, sept experts internationaux ont été recrutés avec l'appui des partenaires techniques et financiers dont l'Union européenne, l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Ces experts travailleront avec un comité technique de 13 membres désignés par les acteurs politiques, la société civile, l'administration publique et la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Interrogé par la radio nationale, le président de la CENI, Salif Kébé, a affirmé que l'audit consiste à établir toutes les imperfections et les manquements contenus dans le fichier électoral dans le but d'apporter des solutions de correction appropriées.
Les experts et le comité technique vont examiner de plus près la base des données électorales de la CENI pour que le fichier soit le plus performant possible, a-t-il dit.
"L'audit permettra de savoir si le standard international en matière de gestion de fichier est respecté et de proposer des voies et moyens pour l'améliorer dans la perspective des prochaines échéances électorales", a expliqué M. Kébé.
Au terme de 25 jours de travaux, les experts produiront un rapport détaillé sur l'état actuel du fichier électoral guinéen, tout en proposant des pistes pour sa consolidation.
Grace à leurs recommandations, la CENI pourrait engager les opérations de révision des listes électorales, conformément à la loi électorale et ce, en prélude aux prochaines élections législatives prévues en 2019.
A ce jour, le fichier électoral guinéen contient plus de 5 millions d'électeurs inscrits.