Dernière mise à jour à 08h58 le 07/08
Le président soudanais Omar el-Béchir a réitéré dimanche l'engagement de son pays à soutenir la paix et la stabilité au Soudan du Sud et à surveiller la mise en oeuvre du nouvel accord de paix signé par les parties belligérantes dans ce pays.
Ces dernières ont signé dimanche à Khartoum, la capitale du Soudan, un accord de partage du pouvoir avec un volet sécuritaire.
"Nous allons continuer de mettre au point des plans, des programmes et des calendriers pour mettre en oeuvre ce qui a été conclu à Khartoum et suivre ?a pas à pas", a indiqué M. Béchir lors de la cérémonie de signature.
Le président sud-soudanais Salva Kiir s'est pour sa part engagé à mettre en oeuvre cet accord dans la lettre et dans l'esprit.
"Je le dis à nous tous, nous les dirigeants du Soudan du Sud : l'accord que nous venons de signer aujourd'hui doit tracer la voie pour mettre fin au conflit et à la guerre dans notre pays", a-t-il lancé.
Lors de la cérémonie de signature, Riek Machar, l'opposant de longue date à M. Kiir, a jugé que la paix était la seule option, notant que la présence de pays de la région constituait un garant pour l'application du texte signé à Khartoum.
Celui-ci prévoit que M. Machar aura le titre de 1er vice-président parmi les quatre futurs vice-présidents issus de différents partis politiques.
Est aussi prévue la création d'un gouvernement d'union nationale de transition composé de 35 ministres, dont 20 issus du gouvernement actuel et neuf du Mouvement populaire de libération du Soudan-Opposition (MPLS-O) de Riek Machar.
Enfin, un Parlement de transition sera composé de 550 membres, dont 332 proches de M. Kiir et 128 du MPLS-O.
Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 en raison de graves différends entre MM. Kiir et Machar. Les violences ont fait environ 10.000 morts et des millions de déplacés.