Dernière mise à jour à 15h00 le 18/11
La Guinée a annoncé jeudi avoir obtenu plus de 20 milliards de dollars d'engagements auprès de ses partenaires techniques et financiers pour la mise en oeuvre de son Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020.
Cette levée de fonds faite dans le cadre de son Groupe consultatif organisé jeudi et vendredi à Paris "dépasse largement l'objectif initial des 4,5 milliards. Le PNDES bénéficie de l'appui inconditionnel de l'ensemble de la communauté internationale, autour des partenaires bilatéraux et multilatéraux du développement et des investisseurs privés", souligne le Groupe dans un communiqué.
Il s'agit notamment de la Banque mondiale qui s'est engagée à financer le PNDES à hauteur de 1,6 milliard de dollars, de la Banque islamique de développement et le Groupe de coordination arabe (1,4 milliard), de la Banque africaine de développement (725 millions) et du Fonds monétaire international, "dans le cadre d'un accord soutenu par une facilité élargie de crédit, qui devrait être soumis au conseil d'administration en décembre" prochain, précise-t-on.
A cela s'ajoutent la France (591 millions), l'Union européenne (500 millions), l'Arabie saoudite (250 millions), la CEDEAO (223 millions), le Kowe?t (100 millions), le Japon (75 millions), le Royaume-Uni (55 millions), la Belgique (44 millions) et l'Italie (25 millions).
Quant à la Chine, elle a confirmé sa participation dans le cadre de l'accord de coopération stratégique et financier signé à Xiamen en septembre dernier, soit un financement total de 6 milliards de dollars sur la période du PNDES, précise le document. Les investisseurs privés ont également annoncé plus de 7 milliards de dollars.
Selon le communiqué, le budget total du PNDES est de 14,6 milliards de dollars, soit entre 3 et 3,5 milliards de dollars par an à partir de 2017, sur quatre ans. Ce plan vise à réaliser de grands projets hydroélectriques, la construction d'infrastructures (routes, chemin de fer, travaux de voirie et d'assainissement des villes) et des projets sociaux de base (accès à la santé, à l'eau potable, etc.).