Le Kenya a ouvert mardi un forum de pays africains et asiatiques pour discuter des défis dans le domaine du droit international.

Le vice-président kenyan William Ruto a souligné lors d'un forum juridique international que les deux régions avaient convenu de renforcer leur coopération afin de protéger ces intérêts.

"Nous travaillerons en étroite collaboration tous ensemble pour lutter contre les menaces existantes et émergentes en tissant des liens plus étroits dans le domaine du droit international", a déclaré M. Ruto dans son discours d'ouverture à la 56ème session de la Conférence de l'Organisation juridique consultative asiatico-africaine (AALCO).

Cet événement de cinq jours réunira de hauts responsables gouvernementaux et des décideurs politiques de 47 pays membres pour discuter des défis émergents pour le droit international.

Ce sera la troisième fois que le Kenya accueille cet événement depuis que ce pays d'Afrique de l'Est a rejoint cet organe en 1970. M. Ruto a fait valoir que l'Asie et l'Afrique représentaient à elles deux la majorité de la population mondiale.

"Par conséquent nous devons parler d'une seule voix sur les questions juridiques d'intérêt commun", a-t-il observé. Le responsable gouvernemental a estimé que les deux régions avaient une vision claire sur la nécessité que le droit international favorise la justice et la paix.

En de nombreuses occasions, les pays d'Asie et d'Afrique ont démontré qu'ils pouvaient avoir un impact positif sur la scène mondiale lorsqu'ils coopèrent.

Le dirigeant adjoint a observé que les institutions internationales devraient être fondées sur l'équité afin d'assurer la justice à tous.

"Toutefois, certaines de ces institutions sont souvent des outils pour la politique des puissances mondiales et n'apportent pas la justice aux pays en développement", a-t-il ajouté.