Dernière mise à jour à 08h35 le 07/03
La commission internationale chargée de suivre l'application de l'accord de paix au Darfour a annoncé lundi une amélioration des conditions de sécurité dans la région, avec notamment le déclin des actes de banditisme et des affrontements tribaux.
La Commission de suivi de l'application du Document de Doha pour la paix au Darfour (DDPD), qui est présidée par le Qatar, a tenu lundi sa 12e réunion ordinaire à Khartoum, la capitale du Soudan, pour évaluer les progrès de l'application de l'accord de paix.
La rencontre a permis de discuter de la paix et des derniers développements au Darfour, du retour volontaire des populations déplacées, de la réintégration des anciens combattants dans la société et de diverses autres questions.
"Le Darfour a connu un net regain de stabilité. Les routes et les marchés ont rouvert, et les actes de pillage sont en baisse", a déclaré devant la commission Ahmed bin Abdullah al-Mahmoud, vice-Premier ministre du Qatar.
"J'appelle tous les mouvements non-signataires à se joindre au Document de Doha, afin de mettre fin au conflit au Darfour", a-t-il ajouté.
Kingsley Mamabolo, Représentant spécial adjoint par intérim pour le Darfour et chef de la Mission des Nations Unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD), a de son c?té réaffirmé la détermination de la mission de l'ONU à soutenir la pleine et entière application du Document par toutes les parties signataires et par la Commission de suivi.
Il a souligné que la MINUAD continuerait à s'appuyer sur le texte du DDPD, qui représente une feuille de route générale pour parvenir à une paix durable au Darfour.
La Commission de suivi de l'application du DDPD rassemble le gouvernement du Soudan et les mouvements armés signataires du Document, ainsi que des représentants du Burkina Faso, du Canada, du Tchad, de Chine, d'Egypte, de France, du Japon, de Russie, du Royaume-Uni, d'Irlande, des Etats-Unis, de l'Union africaine, de l'Organisation de la coopération islamique et de la MINUAD.