Dernière mise à jour à 13h20 le 31/07
Les autorités néo-zélandaises ont ordonné le retrait de l'ivoire recouvrant les touches d'un piano de 123 ans car il viole les règles du commerce de l'ivoire, a rapporté dimanche la presse néo-zélandaise.
Selon le ministère de la Conservation de la Nouvelle-Zélande, ce piano "avait été illégalement exporté du Royaume-Uni et illégalement importé en Nouvelle-Zélande", car il a été "importé sans les documents requis".
"En vertu de la Loi sur le commerce des espèces en danger de 1989, ceux qui importent les marchandises doivent détenir les documents requis pour l'importation et l'exportation des articles liés aux espèces en danger", a indiqué dans une déclaration Lou Sanson, directeur général du ministère de la Conservation.
Le piano en question appartient à Julian Paton, un professeur de l'Université d'Auckland, qui a immigré l'année dernière en Nouvelle-Zélande depuis le Royaume-Uni avec sa famille.
"Nous sommes dé?us et horrifiés en tant que famille par la bureaucratie", a affirmé M. Paton sur le site local "stuff.co.nz".
La Nouvelle-Zélande est l'un des pays ayant signé la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacés d'extinction (CITES) qui a pour but de protéger les animaux et les plantes en danger.