Selon un rapport de l'Institut chinois de recherche sur la vulgarisation scientifique, les internautes chinois sont largement intéressés par la science, avec la santé et les soins médicaux, la technologie et l'aérospatiale étant les sujets les plus prisés dans le domaine de la vulgarisation scientifique.

établi en 1980, l'Institut, qui étudie principalement la communication en matière de sciences et technologies, a indiqué que l'interaction entre le public et la science a beaucoup changé au sein de la popularité de l'Internet, rendant les destinataires en ligne de la science populaire plus jeunes et les sujets plus spécifiques.

Le rapport montre que les internautes obtiennent principalement des informations de science populaire via des appareils mobiles, les jeunes agés de 18 à 40 ans constituant le principal public de la vulgarisation scientifique. Par ailleurs, les hommes s'intéressent plus à la science populaire que les femmes.

D'après le rapport, en 2017, l'indice de recherche en ligne pour les sujets de vulgarisation scientifique a atteint 7,431 milliards, soit 51,68% de plus que l'année précédente.

De même, il a précisé que la santé publique et les soins médicaux ont toujours été au centre de la science publique, mais que les efforts actuels ne peuvent répondre aux besoins en termes de qualité ou de quantité.

Le rapport a également indiqué que, avec le développement de l'industrie aérospatiale chinoise, l'intérêt du public pour l'exploration de l'univers s'est rapidement accru, ce qui a obligé plus de scientifiques à participer au débat public.

On sait aussi que les potins et les rumeurs ont toujours été associés à la science. De fait, le rapport montre aussi que les soi-disant rapports scientifiques représentent 47% de tous les types de rumeurs en ligne. Parmi elles, les rumeurs spatiales sur les extraterrestres et les trous de ver ont été les plus nombreuses et les plus répandues, représentant pas moins de 54,1% des sujets scientifiques.

Enfin, les rumeurs sur la sécurité alimentaire et la santé sont également répandues, mais seulement 1,1% d'entre elles ont été clarifiées par des professionnels.