Dernière mise à jour à 08h26 le 15/05
La combustion de charbon n'est plus une source majeure de PM2,5 à Beijing, a indiqué une étude publiée lundi par le département de surveillance de l'environnement de Beijing, précisant que les émissions des véhicules en étaient devenues la première cause.
Ces nouvelles découvertes interviennent alors que Beijing encourage l'utilisation du gaz naturel à la place du charbon pour le chauffage en hiver.
Les émissions en provenance des véhicules, des navires et des machines de construction sont la première source des PM2,5 (particules fines ayant un diamètre inférieur à 2,5 micromètres), contribuant à hauteur de 45% aux polluants totaux dans la ville, selon l'étude menée par le Bureau de la protection de l'environnement de Beijing.
La ville possède le plus haut niveau de motorisation du pays et comptait 5,64 millions de voitures particulières fin 2017. Beijing a réduit le nombre de plaques d'immatriculation émises par an, de 240.000 en 2013 à 100.000 en 2017.
Le niveau des PM2,5 à Beijing a atteint son plus bas niveau depuis 2013, année de lancement de la campagne nationale de contr?le de la pollution de l'air. A travers le pays, la densité moyenne des PM2,5 dans 338 villes a diminué de 6,5% en 2017.