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Dernière mise à jour à 08h41 le 23/03

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Le climat mondial a pulverisé plusieurs records en 2016

Xinhua | 23.03.2017 08h40

Avec sa température moyenne record, la superficie exceptionnellement réduite de la banquise et la poursuite inexorable de l'élévation du niveau de la mer et du réchauffement des océans, l'année 2016 restera dans les annales, selon un compte rendu annuel sur la situation du climat mondial publié mardi par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en prévision de la Journée mondiale de la météorologie, qui aura lieu le 23 mars.

Selon le document, le puissant phénomène El Nino de 2015-2016 a accentué le réchauffement en 2016, en venant s'ajouter à l'influence exercée sur le long terme par le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre. Durant l'épisode El Nino, le niveau moyen de la mer a accusé une très forte hausse qui affichait au début de l'année 2016 des valeurs record.

"L'année 2016 est la plus chaude qui ait jamais été enregistrée : la hausse de la température par rapport à l'époque préindustrielle atteint, chose remarquable, 1,1°C, soit 0,06°C de plus que le record précédent établi en 2015. Cette augmentation de la température moyenne s'inscrit dans la logique des autres changements intervenant dans le système climatique", a souligné le secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.

"Moyennées à l'échelle du globe, les températures de surface de la mer ont été elles aussi les plus élevées jamais constatées, la hausse du niveau moyen de la mer s'est poursuivie et l'étendue de la banquise arctique a été bien inférieure à la normale la majeure partie de l'année", a-t-il ajouté.

Le niveau moyen de la mer a accusé une très forte hausse d'environ 15 millimètres entre novembre 2014 et février 2016, lors de l'épisode El Nino, soit une nouvelle valeur record nettement supérieure au rythme annuel de 3 à 3,5 millimètres constaté après 1993.

Pour ce qui est de l'étendue de la banquise arctique, le maximum saisonnier (14,52 millions de kilomètres carrés), atteint le 24 mars, est le plus faible qui ait été observé par satellite depuis 1979. A l'automne, l'embacle a été exceptionnellement lent, et la banquise s'est même contractée pendant quelques jours vers la mi-novembre.

L'OMM a prévenu que les conditions météorologiques et climatiques extrêmes se poursuivaient en 2017.

"Alors même que le puissant épisode El Nino de 2016 s'est dissipé, nous assistons aujourd'hui à d'autres bouleversements que nous sommes bien en peine d'élucider : nous touchons ici aux limites de notre savoir scientifique concernant le climat et nous avan?ons maintenant en territoire inconnu", a souligné le directeur du Programme mondial de recherche sur le climat, David Carlson.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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