Dernière mise à jour à 11h35 le 06/07
Photo d'archives. |
La Chine rentrera dans le club très fermé des nations pouvant construire deux types de satellites d'observation.
Le pays placera 14 satellites en orbite d'ici 2025, contre 7 actuellement, dans l'objectif de mieux surveiller les conditions météorologiques.
Depuis 1988, la nation a déjà lancé 14 météo de la série Fengyun, avec seulement 7 encore en activité, a indiqué Zheng Guoguang, responsable de l'Agence météorologique chinoise.
Tous ces appareils, géostationnaires et en orbite, sont censés fournir un suivi complet de la météo mondiale, avec la présence de la Chine sur la courte liste des pays – aux c?tés des Etats-Unis et l'Europe - qui peuvent construire dans le monde entier ce genre de double observation spatiale, a déclaré Yang Baohua, directeur adjoint de la China Aerospace Science and Technology Corporation.
L'Administration d'Etat pour la science, la technologie et l'industrie de la défense nationale (SASTIND) devrait coopérer avec d'autres autorités, y compris l'Agence de météorologique, pour mettre en ?uvre ce projet.
Les 7 satellites opérationnels sont capables de balayer le monde toutes les 25 minutes, et certaines régions toutes les six minutes. Actuellement, plus de 2500 utilisateurs nationaux, diverses entreprises et instituts de recherche, ont bénéficié des données provenant de ce système d'observation, a noté Zheng.
?Ces engins en orbite jouent un r?le de plus en plus important pour notre pays en cas de catastrophe, de combat contre le changement climatique et la protection de l'environnement ?, a souligné Zheng. Ayant été particulièrement efficaces dans le suivi des catastrophes météorologiques comme les typhons et pluies torrentielles, a-t-il ajouté.
Ces vingt dernières années, les pertes causées notamment par les typhons ont chuté d'une manière spectaculaire, grace à la technique de surveillance avancée. Alors que les dommages au cours du siècle dernier ont représenté plus de 3500 cas par an.
Les satellites ont surveillé les 415 typhons qui se sont formés dans le Pacifique occidental entre 1998 et 2015, avec un suivi en temps réel et une meilleure précision dans la prévision de leurs mouvements, a expliqué Zheng Guoguang.