Un rapport publié par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a révélé mardi que 530 millions d'enfants environ vivent dans des zones où les inondations sont extrêmement fréquentes, et 160 millions dans des zones fortement exposées à la sécheresse.

Ce rapport, publié à l'approche de la 21ème conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris, révèle que 300 millions des 530 millions d'enfants dans les zones exposées aux inondations vivent dans des pays où plus de 50% de la population vit dans la pauvreté (survivant avec moins de 3,10 dollars USD par jour).

Sur les 160 millions d'enfants vivant dans les zones exposées à la sécheresse, près d'un tiers (50 millions) résident dans des pays où plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté.

"Ces nombres soulignent l'urgence d'agir maintenant", a déclaré le directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake, dans un communiqué.

"Les enfants aujourd'hui sont les moins responsables des changements climatiques, pourtant ce sont eux et leurs propres enfants qui devront vivre avec ses conséquences. Et comme souvent, ce sont les communautés défavorisées qui sont les plus menacées", a-t-il ajouté.

D'après l'UNICEF, la plupart des personnes vivant dans des zones à haut risque d'inondation se trouvent en Asie, tandis que la majorité des enfants exposés à un risque de sécheresse élevé se trouvent en Afrique.

La COP21, organisée du 30 novembre au 11 décembre, aura pour objectif d'unir les dirigeants de la communauté internationale pour chercher des solutions afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

"Nous savons ce qui doit être fait pour éviter la dévastation que peuvent causer les changements climatiques. Ne pas agir serait inacceptable pour notre conscience", a déclaré M. Lake, ajoutant que "nous devons à nos enfants, et à la planète, de prendre les bonnes décisions lors de la COP 21".