Dernière mise à jour à 13h43 le 24/11
Une foire de recrutement à Shanghai cible les personnes dans les secteurs bancaires, des assurances et des investissements. [Photo/ China Daily] |
Une vague sans précédent de départ de l'exécutif a frappé de grandes banques chinoises, notamment à l'heure d'un ralentissement économique, des profits en baisse et créances douteuses à la hausse.
Au moins 52 dirigeants, y compris ceux des principaux prêteurs d'Etat tels que la Banque de Chine et la Banque de Construction de Chine, ont démissionné pour des raisons personnelles ou quitté pour un meilleur poste, ont rapporté plusieurs médias chinois.
Ce départ est alimenté par la stagnation des salaires et la tentation d'emplois bien rémunérés dans le secteur financier en ligne.
?Les sociétés de financement sur Internet sont en plein essor en Chine. Il est plut?t naturel de voir les dirigeants de banques traditionnelles postuler pour des entreprises qui offrent des postes mieux rémunérés?, a expliqué Wu Qing, directeur adjoint du département de recherche bancaire au Centre d'études et de développement du Conseil d'Etat.
Jusqu'à présent, dix banques sur 16 cotées en bourse ont fait part du départ de hauts dirigeants, selon les documents publics de dép?t sur le marché boursier chinois.
L'exode du personnel exécutif intervient au moment où le secteur bancaire se bat contre les mutations du système financier.
De nombreux prêteurs d'Etat ont signalé que les profits au cours du troisième trimestre ont chuté en dessous de 1 %, alors que les mauvais prêts ont augmenté.
La réduction des salaires imposée par le gouvernement explique aussi le départ des hauts cadres.
?Auparavant, la réduction des salaire était limitée aux grands patrons des banques?, a expliqué Wu.?Mais aujourd'hui, cela s'étend aux cadres de niveau intermédiaire,en considérant la mauvaise performance de cette année dans un cycle économique à la baisse ?.
Les hauts dirigeants de sociétés publiques, y compris les banques, pourraient faire face à des baisses de salaire jusqu'à 50 % en raison de l'austérité mise en ?uvre par le gouvernement en 2014.