Dernière mise à jour à 09h03 le 31/05
La Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a exhorté jeudi les parties au conflit en Syrie à ne ménager aucun effort pour protéger les enfants et les infrastructures dont ils dépendent, notamment les h?pitaux et les écoles, après l'intensification de la violence ces derniers jours, en particulier dans les villages du nord de la province de Hama et du sud de la province d'Idlib.
Des dizaines de milliers d'enfants vivant dans le nord-ouest de la Syrie font face à un risque imminent de blessures, de mort ou de déplacement en raison de l'escalade des combats, a alerté dans un communiqué la Directrice exécutive de l'UNICEF, Henrietta Fore.
Cette dernière escalade fait suite à des mois de violence croissante dans la région, qui aurait provoqué la mort d'au moins 134 enfants et le déplacement de plus de 125 000 autres depuis le début de l'année, a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que près de 30 h?pitaux ont été attaqués et que la flambée de violence a même contraint certains partenaires du système de santé de l'UNICEF à suspendre leurs opérations de sauvetage.
Selon l'UNICEF, environ 43 000 enfants ne sont plus scolarisés et les examens finaux dans certaines parties d'Idlib ont été reportés, affectant l'éducation de 400 000 étudiants.
"Les partenaires de l'UNICEF sont sur le terrain dans le nord-ouest de la Syrie et travaillent pour atteindre les enfants et les familles avec des cliniques mobiles, des services de vaccination et de nutrition, un soutien psychosocial et des fournitures d'approvisionnement en eau et d'assainissement. Ce ne sont toutefois que des solutions rapides qui n'auront qu'une portée limitée dans l'atténuation des conséquences de cette violence brutale et gratuite sur l'action humanitaire", a-t-elle souligné.