Dernière mise à jour à 09h04 le 14/02
Mercredi, la Représentante spéciale des Nations Unies pour l'Irak Mme Jeanine Hennis-Plasschaert s'est dite préoccupée par l'impasse politique liée à la formation du gouvernement irakien.
L'esprit de collaboration qui s'est instauré il y a quatre mois entre les principales composantes de l'échiquier parlementaire a permis la désignation consensuelle, comme Premier ministre désigné, de M. Adel Abdul-Mahdi, et une passation des pouvoirs particulièrement sereine, a déclaré Mme Hennis-Plasschaert.
Cependant, à ce jour, le gouvernement irakien demeure incomplet. Quatre postes ministériels sont encore vacants, et trois d'entre eux (ceux de l'Intérieur, de la Défense et de la Justice) font l'objet de vifs désaccords entre les blocs politiques, a déclaré Mme Hennis-Plasschaert devant le Conseil de sécurité.
Dans ce contexte, de multiples sessions parlementaires ont été ajournées, interrompues ou boycottées au cours de ces derniers mois. Par voie de conséquence, la mise en ?uvre du programme gouvernemental n'a que peu progressé et les comités parlementaires n'ont pas encore commencé leurs travaux importants, a fait remarquer la Représentante spéciale et Chef de la Mission d'assistance des Nations unies pour l'Irak (MANUI).
Comme si tout cela ne suffisait pas, la session parlementaire est close et ne reprendra que début mars, a ajouté la Représentante spéciale.
Enfin, c'est le peuple irakien qui porte l'essentiel des conséquences de cette impasse politique, a-t-elle prévenu.