Dernière mise à jour à 09h02 le 12/02
Le ministère irakien de l'Intérieur a annoncé lundi avoir fini de démanteler la plus importante cellule de l'Etat islamique (EI) dans la province d'Anbar dans l'ouest du pays, et avoir capturé un total de 186 militants responsables de nombreuses attaques terroristes dans le pays.
"Une force conjointe a capturé les membres de la plus importante cellule de l'EI à Anbar, une cellule qui est responsable de plusieurs attentats-suicides, attaques à la bombe et assassinats de personnel militaire le long de l'autoroute internationale dans l'ouest du pays", a indiqué Saad Maan, porte-parole du Commandement opérationnel de Bagdad, au cours d'une conférence de presse conjointe avec le président du Conseil provincial Ahmed al-Alwani.
Selon M. Maan, les militants extrémistes capturés ont déjà signé une confession. Certains ont été condamnés à mort et attendent leur exécution.
M. Maan a indiqué que ces militants avaient été capturés après la libération d'Anbar, fin 2017.
Ils seraient également responsables d'avoir tué des civils de la tribu al-Bun Nimr, qui avaient refusé de rejoindre leurs rangs.
En décembre 2017, l'Irak a déclaré avoir entièrement libéré le pays de l'EI, après que ses forces de sécurité et les unités paramilitaires du Hachd al-Chaabi, soutenues par la coalition internationale anti-EI dirigée par les Etats-Unis, ont repris tous les territoires jadis contr?lés par le groupe extrémiste.
Depuis, les derniers combattants de l'EI se sont cependant fondus dans les zones urbaines, ou se sont réfugiés dans les déserts et les zones les plus difficiles d'accès du pays. Ils continuent à lancer des attaques de guérilla sporadiques contre les forces de sécurité et les civils.