Dernière mise à jour à 08h50 le 23/11
Les 72 prochaines heures seront cruciales pour les négociations du Brexit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE), a déclaré jeudi la Première ministre britannique Theresa May à la Chambre des Communes.
Mme May a informé les députés des pourparlers qu'elle a menés à Bruxelles sur l'accord de retrait et sur une déclaration politique tra?ant les grandes lignes des nouvelles modalités de fonctionnement après la sortie de l'UE du Royaume-Uni.
L'accord entre le Royaume-Uni et l'UE aboutira à une zone de libre-échange avec l'UE comme toutes les autres, a déclaré Mme May aux personnalités politiques, ajoutant que les 72 prochaines heures seraient cruciales.
Le Royaume-Uni sera en mesure de négocier de nouveaux accords commerciaux dans le monde entier, et prêt à les mettre en oeuvre une fois achevée une période de mise en oeuvre avec l'UE, a-t-elle indiqué.
Mme May a également ajouté que la souveraineté britannique sur le territoire de Gibraltar serait protégée. Des propositions spécifiques sont également incluses sur la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord, afin de veiller à ce qu'un dispositif de secours ne soit pas nécessaire ni pour la Grande-Bretagne ni pour l'UE.
La Première ministre a déclaré aux députés que ce document sur l'avenir des relations constituait un bon accord pour le Royaume-Uni, mettant fin à la libre circulation définitivement et mettant en place une politique d'immigration basée sur les compétences. La juridiction de la Cour européenne de justice expirera au Royaume-Uni, et les décisions seront désormais prises par Westminster, édimbourg, Cardiff et Londres, a-t-elle fait valoir.
"Le peuple britannique veut que le Brexit soit réglé. Ils veulent que les politiques passent à autre chose, et se concentrent sur d'autres questions comme le National Health Service. Un accord est maintenant à portée de main.", a-t-elle conclu.
Mme May a été critiquée par le principal dirigeant d'opposition travailliste, Jeremy Corbyn, qui a estimé que ce nouvel accord ne changeait rien à la situation britannique.
Les documents concernant cet accord sont également examinés par les 27 pays membres de l'UE à l'approche d'une réunion dimanche visant à adopter ces propositions.