Dernière mise à jour à 14h45 le 09/09
Vendredi, le ministre estonien des Affaires étrangères, Sven Mikser, a déclaré que la radicalisation et le terrorisme inquiètent les Etats membres de l'UE ainsi que les pays qui veulent rejoindre le bloc régional.
"Nous devons échanger des informations et rendre notre coopération encore plus efficace. Les gens se radicalisent à un rythme encore plus rapide, internet jouant un grand r?le dans cette tendance", a expliqué M. Mikser dans un communiqué de presse.
Le ministre a souligné que les Etats membres de l'UE cherchent des moyens de favoriser la prévention sans entraver les libertés civiles fondamentales, en améliorant par exemple l'éducation, la création d'emplois et les conditions de vie.
Le deuxième jour de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, une session de travail a été organisée avec les pays candidats à l'adhésion de l'UE sur le sujet : "Prévenir et contrer la radicalisation et l'extrémisme violent."
L'UE travaille intensément dans ce domaine avec les pays des Balkans occidentaux et la Turquie. Les experts européens de la lutte contre le terrorisme ont déployé beaucoup d'efforts, et des réunions et consultations sont régulièrement organisées dans ce domaine, selon un communiqué de presse.
En coopération avec ces pays, un certain nombre de projets européens sont mis en place, portant principalement sur la prévention, avec de nombreuses activités destinées aux plus jeunes segments de la population et aux organisations non-gouvernementales, a ajouté l'UE.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont également discuté du besoin de préserver l'unité sur différents sujets de politique étrangère, alors que le ministre estonien des Affaires étrangères a souligné que "l'adhésion à nos politiques communes est une responsabilité importante de tous les Etats membres".