Dernière mise à jour à 09h31 le 21/08
Un tribunal spécial de Dacca a condamné dimanche dix personnes à la peine de mort et neuf autres à des peines de prison diverses pour avoir posé une bombe de 76 kilos en juillet 2000 destinée à assassiner Sheikh Hasina, chef de l'opposition bangladaise à l'époque et actuelle Première ministre du pays.
Le verdict a été prononcé en présence de plusieurs des accusés, membres du parti islamiste interdit Harkat-ul-Jihad-al-Islami (HUJI, Mouvement du djihad islamique). Outre les dix peines capitales, le juge a ordonné une peine de prison à perpétuité et neuf peines de 20 ans de réclusion à régime sévère. Par ailleurs, la cour a prononcé quatre acquittements.
Si les peines capitales sont confirmées ultérieurement, les condamnés seront fusillés, a précisé le juge Momtaz Begum.
Sur les 25 accusés originaux, le chef du HUJI, Mufti Abdul Hannan, a été pendu en avril dernier pour un attentat à la grenade en ao?t 2004 visant le haut commissaire britannique Anwar Choudhury. Un avocat de la défense, Faruk Ahammad, a précisé à la presse que huit des condamnés étaient déjà derrière les barreaux, qu'un avait été relaché sous caution et 15 autres sont en fuite.
La bombe avait été découverte sous une tribune en cours de construction dans la région de Gopalganj, à 140km de Dacca, où Mme Hasina devait participer le lendemain à une réunion électorale.