Dernière mise à jour à 08h32 le 28/06
Les ministres des Affaires étrangères des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), de l'Allemagne et de la France se sont réunis lundi à Prague pour discuter de la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
Après une réunion avec ses homologues, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Lubomir Zaoralek, a déclaré que le départ du Royaume-Uni n'empêchera pas le développement de l'UE.
Les ministres ont déclaré que les pays européens devaient trouver des solutions ensemble au résultat du référendum britannique, a indiqué M. Zaoralek, selon qui une intégration précipitée et prétendre que rien ne s'est produit sont des réactions mauvaises face au Brexit.
"La clef est de développer une nouvelle relation avec le Royaume-Uni. Ils (les Britanniques) sont intéressés par une relation de bonne qualité où nous nous comportons comme des amis qui ont besoin l'un de l'autre. Cela dépend non seulement de nous mais aussi du Royaume-Uni", a expliqué M. Zaoralek.
Concernant l'avenir des autres pays de l'UE, le ministre a expliqué qu'ils pensent qu'ils doivent commencer par discuter de la signification du Brexit pour l'UE et de l'union qu'ils souhaitent avoir à l'avenir.
Même si on regrette la décision des Britanniques, c'est quelque chose qui "ne peut pas arrêter et n'arrêtera pas" le développement de l'Union européenne, a assuré M. Zaoralek.
Il est convaincu que les Etats membres ont un besoin urgent du projet européen pour leur vie. "Nous sommes prêts à faire tout ce qui est possible pour que ce projet continue", a-t-il poursuivi.
Le ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajcak a déclaré quant à lui que le Brexit devrait se faire rapidement car les habitants du Royaume-Uni et du reste de l'Europe ont le droit de conna?tre les conséquences de la décision britannique.
Il a fait savoir que les six ministres préférèrent que le processus de départ commence pour que les conséquences soient claires. Les Etats membres de l'UE doivent prendre le contr?le d'une renaissance européenne, a-t-il ajouté.