Dernière mise à jour à 11h11 le 13/04
L'Organisation des Nations Unies a donné le coup d'envoi mardi à une procédure inédite dans son histoire avec des rencontres publiques entre l'Assemblée générale et chaque candidat au poste de Secrétaire général de l'ONU.
"Pour la première fois dans les 70 ans d'histoire de cette Organisation, le processus pour sélectionner et nommer le prochain Secrétaire général est véritablement guidé par les principes de transparence et d'ouverture, et les dialogues que nous commen?ons aujourd'hui sont au c?ur de ce changement", a déclaré le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Mogens Lykketoft, au début de ce processus.
"Alors que l'ONU doit faire face à des crises multiples et que l'Organisation doit affronter des questions fondamentales concernant son propre r?le et son fonctionnement, trouver le meilleur candidat possible pour succéder au Secrétaire général Ban Ki-moon est absolument crucial", a-t-il ajouté, cité par un communiqué de l'ONU.
Ces rencontres s'étaleront sur trois jours. Chaque candidat a deux heures au cours desquelles il doit faire une présentation orale de sa candidature et répondre à des questions posées par les Etats membres et la société civile.
Il y a huit candidats pour remplacer l'actuel Secrétaire général Ban Ki-moon dont le mandat expire le 31 décembre 2016. Les candidats, dont quatre hommes et quatre femmes, sont : M. Srgjan Kerim, de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Mme Vesna Pusic, de la Croatie, M. Igor Luksic, du Monténégro, M. Danilo Türk, de la Slovénie, Mme Irina Bokova, de la Bulgarie, Mme Natalia Gherman, de la République de Moldavie, M. Antonio Guterres, du Portugal, et Mme Helen Clark, de la Nouvelle-Zélande.
Trois candidats devaient passer mardi devant l'Assemblée générale. Tout d'abord, Igor Luksic, le Vice-Premier ministre et Ministre des affaires étrangères et de l'intégration européenne du Monténégro. Ensuite, Irina Bokova, l'actuelle Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et enfin, Antonio Guterres, qui était récemment encore Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.