Dernière mise à jour à 16h44 le 21/01
Plus de 120 organisations humanitaires et institutions des Nations Unies ont lancé ensemble jeudi un appel exhortant le monde entier à se joindre à elles pour réclamer la fin de la crise en Syrie et des souffrances subies par des millions de civils.
Parmi ces organisations, figurent notamment le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance.
Dans leur appel conjoint, les organisations demandent à prendre "une série de mesures pratiques immédiates qui peuvent améliorer l'accès humanitaire et l'acheminement de l'aide aux personnes qui en ont besoin à l'intérieur de la Syrie".
"La guerre atteint bient?t sa sixième année de brutalités. Les effusions de sang continuent. Les souffrances s'aggravent. C'est pourquoi aujourd'hui, nous, les dirigeants d'organisations humanitaires et d'organismes humanitaires des Nations Unies, appelons non seulement les gouvernements mais aussi chacun d'entre vous, citoyens du monde entier, à élever votre voix pour mettre fin à ce carnage, pour exhorter toutes les parties au conflit à trouver un accord de cessez-le-feu et un chemin vers la paix", souligne l'appel conjoint.
Plus que jamais, le monde a besoin d'entendre "une voix publique et collective" exiger qu'un terme soit mis à ces atrocités, car "ce conflit et ses conséquences nous touchent tous", selon cet appel.
Les organisations humanitaires et institutions des Nations Unies appellent ceux qui ont la capacité de mettre un terme aux souffrances à "prendre des mesures immédiatement, jusqu'à ce qu'une solution diplomatique soit trouvée aux conflits".
Ces mesures consistent en "un accès sans restriction et durable pour que les organismes humanitaires puissent apporter des secours immédiats à tous ceux qui en ont besoin en Syrie"; "des pauses humanitaires et des cessez-le-feu sans conditions et surveillés pour acheminer la nourriture et les autres aides urgentes aux civils, organiser des campagnes de vaccination et autres campagnes sanitaires, et permettre aux enfants de retourner à l'école"; "l'arrêt des attaques sur les infrastructures civiles, pour que les écoles, les h?pitaux et l'approvisionnement en eau soient protégés" et "la liberté de mouvement pour tous les civils et la levée immédiate des sièges par toutes les parties" en Syrie.