Dernière mise à jour à 09h21 le 21/01
Selon le SITE Intelligence Group, l'Etat islamique a reconnu la mort du militant masqué qui s'était tristement fait connaitre sous le nom de ? Jihadi John ?, et était apparu dans plusieurs vidéos montrant des décapitations d'otages occidentaux. SITE, qui surveille les activités terroristes, a rapporté que le groupe islamiste a publié mardi un ? profil élogieux ? de Djihadi John dans son magazine de langue anglaise Dabiq. Jjihadi John avait été identifié par l'armée américaine comme un certain Mohammed Emwazi, un citoyen britannique d'origine kowe?tienne.
? Sa dureté envers les kafirs [mécréants] s'est manifestée par des actes qui ont plongé dans la colère toutes les nations, les religions, et les factions de la mécréance, avec l'ensemble du monde comme témoin ?, a déclaré Dabiq dans un article en langue anglaise, confirmant qu'Emwazi a été tué dans une attaque de drone. Le colonel Steve Warren, un porte-parole militaire américain, avait déclaré en novembre que l'armée était ? raisonnablement certaine ? qu'une frappe de drone en Syrie avait tué Djihadi John, qui s'exprimait dans les vidéos de décapitation avec un accent britannique, tout en maniant un couteau.
Séparément, un responsable américain a précisé que trois drones -deux américains et un britannique- avaient ciblé le véhicule dans lequel Emwazi était censé se trouver et à destination de Raqqa, la capitale du califat auto-proclamé de l'état islamique, dans le Nord de la Syrie. Le le drone américain a tiré un missile Hellfire, qui a touché le véhicule. Jihadi John était apparu dans les vidéos mises en ligne par l'état islamique à partir d'ao?t 2014, mettant en scène les décapitations des journalistes américains Steven Sotloff et James Foley, du travailleur humanitaire américain Abdul-Rahman Kassig, des travailleurs humanitaires britanniques David Haines et Alan Henning, et du journaliste japonais Kenji Goto.
Dans les terrifiantes vidéos diffusées par l'Etat islamique, on voyait un personnage de haute taille, masqué, vêtu de noir et parlant avec un accent britannique et commen?ant généralement avec une diatribe politique narguant l'Occident et un otage agenouillé vêtu d'une combinaison orange comme celle des prisonniers devant lui, avant de finir en tenant un couteau surdimensionné en main avec la victime sans tête gisant devant lui dans le sable. Les vidéos n'ont cependant jamais démontré de fa?on certaines si c'était bien lui qui avais commis ces meurtres. Il était également apparu en tant que narrateur dans d'autres vidéos de décapitations, y compris le meurtre de masse de soldats du gouvernement syrien faits prisonniers.