Dernière mise à jour à 09h03 le 25/06
Cinq nouveaux projets menés en Espagne, en France, au Mexique, au Portugal et en Slovénie ont été inscrits au Registre des meilleures pratiques pour la protection du patrimoine culturel subaquatique de l'UNESCO, a annoncé lundi l'UNESCO par communiqué.
La Conférence des états parties à la Convention de 2001 de l'UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique a désigné le projet Nuestra Se?ora de las Mercedes mené en Espagne; le projet d'excavation, reconstruction, restauration et présentation au public de la barge Arles-Rh?ne 3 mené en France; le Patrimoine culturel subaquatique du banc Chinchorro au Mexique; la Charte archéologique subaquatique des A?ores au Portugal et le phénomène du fleuve Ljubljanica en Slovénie.
"En désignant ces bonnes pratiques, l'UNESCO valorise des solutions concrètes et directement applicables pour la protection du patrimoine englouti. J'appelle tous les Etats et les acteurs concernés à s'en inspirer pour amplifier le mouvement de protection de ces vestiges, qui portent la mémoire de notre histoire humaine", a déclaré la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay.
"Les participants ont souligné les menaces qui pèsent sur le patrimoine culturel subaquatique, comme le pillage et le dérèglement climatique, et ont appelé à renforcer la protection et la mise en valeur de ce patrimoine immergé", a souligné l'UNESCO.
Il a également été rappelé par l'UNESCO l'importance de mobiliser les états et les acteurs du monde autour d'un cadre commun "pour préserver de manière durable les océans en vue notamment de la préparation de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030)".
Adoptée en 2001, la Convention sur la protection du patrimoine subaquatique vise à assurer une meilleure protection des millions d'épaves et de vestiges historiques préservés au fond des eaux. Ce traité international est une réponse au pillage et à la destruction croissante du patrimoine subaquatique exposé aux chasseurs de trésors.
La Convention a aussi pour objectif de favoriser l'accès du public à ce patrimoine et d'encourager la recherche archéologique. A ce jour, elle a été ratifiée par 61 états.