Dernière mise à jour à 08h19 le 29/01
La Chine a signé en 2018 des mémorandums d'entente sur la coopération anti-corruption avec six pays, dont la Tha?lande, l'Argentine et le Bélarus, a indiqué un bureau chargé du rapatriement des fugitifs et de la récupération des actifs dépendant du Groupe central de coordination anti-corruption.
Selon le bureau, la Chine a lancé l'année dernière des consultations sur la coopération anti-corruption avec plus de 50 pays, notamment les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Canada.
Le bureau a également mentionné la signature de cinq traités d'extradition, de quatre traités d'assistance judiciaire et de quatre accords d'échange d'informations financières en 2018.
La Chine a promu la coopération anti-corruption avec d'autres pays et régions au cours de l'année écoulée, rapatriant plusieurs fugitifs recherchés pour corruption.
En décembre 2018, un mémorandum d'entente sur la coopération entre forces de l'ordre en matière de lutte contre la corruption a été signé entre la Chine et l'Australie. Il s'agit du premier document concernant une telle coopération signé par la Chine et un pays occidental depuis l'inauguration de la Commission nationale de supervision en mars 2018.
En juin dernier, la Chine a publié les informations relatives à 50 fugitifs soup?onnés de crimes économiques liés à leurs fonctions. Le 15 janvier, six d'entre eux étaient revenus en Chine.
Une traque baptisée "Sky Net" visant principalement les fugitifs recherchés pour corruption et la récupération des actifs illicites à l'étranger a permis le retour de 1.335 fugitifs l'année dernière, parmi lesquels 17 ont été extradés, et 66 rapatriés vers la Chine, et la récupération de 10,5 milliards de yuans (environ 1,56 milliard de dollars) de gains illicites depuis 2014.