Dernière mise à jour à 08h51 le 08/01
La Chine a sanctionné 180.100 personnes impliquées dans environ 133.100 cas de corruption et de violations du code de conduite depuis le 19e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) fin 2017, selon les données de l'organe suprême de lutte contre la corruption du pays.
La Commission centrale de contr?le de la discipline (CCCD) du PCC et la Commission nationale de supervision se sont engagées à lutter contre la corruption et les violations du code de conduite de la manière la plus stricte, afin de faciliter la réduction ciblée de la pauvreté, un front majeur des efforts de la Chine pour réaliser la construction d'une société de moyenne aisance à tous les niveaux.
Lors de sa deuxième session plénière il y a un an, la CCCD a mis l'accent sur les efforts visant à lutter contre la corruption qui touche le peuple, en particulier dans le domaine de la lutte contre la pauvreté.
Les problèmes tels que le détournement de fonds et d'actifs dans l'économie collective rurale, l'acquisition et la démolition de terrains, l'éducation et les soins médicaux ont également été soulignés.
Autre signe marquant des progrès réalisés par le PCC en matière de gouvernance stricte du Parti : depuis le 19e Congrès national du PCC, 316.000 "mouches" et "fourmis", ou fonctionnaires de niveau inférieur, ont été sanctionnés dans quelque 238.700 affaires de corruption liées aux intérêts immédiats du peuple.