Dernière mise à jour à 08h41 le 12/10
La Chine établira une base de donnée spéciale et améliorera la protection des documents relatifs au massacre de Nanjing (Nankin), après l'inscription de dossiers sur ces atrocités au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO.
Nombre d'archives domestiques établiront conjointement cette base de données qui sera ouverte au public chinois comme étranger, a-t-on appris dimanche des Deuxièmes Archives historiques de la Chine.
Cette base de données aidera les personnes à mieux conna?tre ce désastre historique que la guerre a provoqué, selon la source.
Le massacre de Nanjing, qui a duré plus de six semaines de décembre 1937 à janvier 1938, a vu la mort de 300.000 civils et soldats non armés chinois, après que la ville est tombée aux mains des Japonais.
Onze séries de documents sur le massacre de Nanjing, dont des films, des photos et des textes, ont été inscrits, vendredi, au Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO, malgré la protestation du Japon.
Il existe un grand nombre d'archives sur ce massacre, provenant des agresseurs, des victimes et de tierces parties, a précisé Guo Biqiang, chercheur des Deuxièmes Archives historiques de la Chine.
"La Chine s'assurera de la protection et de la diffusion de ces sources précieuses et les conduira à jouer un r?le constructif pour la mémoire de l'histoire, la protection de la paix, le regard sur l'avenir et la sauvegarde de la dignité humaine", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua Chunying.
Les documents sur le massacre de Nanjing sont principalement conservés dans les Deuxièmes Archives historiques de la Chine, les Archives municipales de Nanjing et le Mémorial du massacre de Nanjing.