Dernière mise à jour à 08h26 le 10/10
Photo d'archives (Xinhua/Han Yuqing) |
A l'issue d'une réunion de trois jours à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, le Comité consultatif international du Programme Mémoire du monde de l'Unesco a décidé d'inscrire 47 nouveaux éléments sur le Registre de la Mémoire du Monde, y compris les documents sur le massacre de Nanjing.
Selon les informations publiées par l'Unesco, les documents sur le massacre de Nanjing sont divisés en trois parties : la première partie concerne les fichiers des atrocités commises pendant la période du massacre (1937-1938), la deuxième partie porte sur l'enquête d'après-guerre et les procès des criminels de guerre japonais, rapportés par le Tribunal militaire du gouvernement national de Chine (1945-1947), et la troisième partie traite des fichiers des criminels de guerre japonais rapportés par les autorités judiciaires de la République populaire de Chine (1952-1956).
Composé de 14 éminents experts, le Comité présidé par le Dr. Abdullah El Reyes, directeur général des archives nationales des Emirats arabes unis, a examiné et évalué lors de sa 12e réunion les propositions d'inscription au patrimoine documentaire émanant de 40 pays ainsi que de l'Association for the Recorded Sound Collections.
Cette réunion du Comité consultatif international intervient au terme d'un processus de deux ans pour l'examen des nominations pour la période 2014-2015 qui, dans sa première phase, a examiné 88 candidatures présentées par 61 pays.
Le Registre de la Mémoire du monde compte désormais 384 documents et ensembles de documents "de tous les continents, sur différents supports tels que parchemins, enregistrements sonores, sur des supports allant de la pierre au cellulo?d" , a précisé l'Unesco dans un communiqué.
"J'ai la ferme et intime conviction que le Programme Mémoire du Monde est guidé dans ses travaux par la volonté de préserver le patrimoine et la mémoire documentaire pour les générations actuelles et à venir, dans un esprit de coopération internationale et de compréhension mutuelle, en vue de construire la paix dans l'esprit des femmes et des hommes", a déclaré Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, citée par le communiqué.