Dernière mise à jour à 08h27 le 07/09
Norbu Dondup, membre du Département de travail du Front uni du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour la région autonome du Tibet, a défendu dimanche le r?le du gouvernement dans le système de réincarnation du bouddhisme tibétain, indiquant que les actions et déclarations du dala?-lama ne sauraient ?ter au gouvernement central le droit de confirmer la nouvelle incarnation.
Norbu Dondup s'est ainsi exprimé lors d'une conférence de presse organisée à l'approche du 50e anniversaire de la fondation de cette région autonome ethnique, durant laquelle a été publié un livre blanc.
Ce responsable a déclaré que le gouvernement attachait une grande importance au système de réincarnation, régulé depuis la dynastie Qing par le gouvernement central.
Le règlement actuel concernant le système de réincarnation est clairement présenté dans un document publié en 2007 par le bureau des Affaires religieuses du Conseil des Affaires d'Etat, selon Norbu Dondup.
"En conséquence, peu importe les actions et les déclarations du dala?-lama, celui-ci ne saurait ?ter au gouvernement central le droit de confirmer la nouvelle incarnation", a expliqué ce responsable.
Norbu Dondup répondait à une interview dans laquelle le 14e dala?-lama explique au New York Times que "le PCC prétend en savoir davantage sur le système de réincarnation que le dala?-lama".
Il a également accusé le dala?-lama d'avoir violé les conventions historiques et les rituels religieux en désignant un panchen-lama selon sa propre volonté. "Cette désignation est illégale et sans effet", a-t-il noté. Le règlement précise qu'un panchen-lama doit être confirmé par le gouvernement central.
"Aujourd'hui, ce prétendu "enfant mystique" désigné par le dala?-lama, re?oit une éducation, vit normalement et grandit en bonne santé. Il ne veut être dérangé par qui que ce soit", a-t-il expliqué.
Intitulé "Pratique avec succès de l'autonomie ethnique régionale au Tibet", le livre blanc indique que depuis le lancement de la réforme démocratique en 1959 et la mise en oeuvre de l'autonomie ethnique régionale en 1965, le Tibet a suivi le nouveau système socialiste et réalisé des bonds historiques dans son développement économique et social.