Dernière mise à jour à 09h29 le 07/05
Le ministre camerounais de la Communication, René Emmanuel Sadi, a démenti lundi les accusations de violations de liberté d'expression portées contre le Cameroun par Reporters sans frontières (RSF), organisation non gouvernementale basée à Paris.
"Le classement fait par Reporters sans frontières est arbitraire et ne repose sur aucun fondement", a annoncé ce lundi au cours d'une conférence de presse M. Sadi, qui est également le porte-parole du gouvernement camerounais.
En prélude à la journée internationale de la presse célébrée le 3 mai, RSF a publié le dernier classement mondial de la liberté de la presse, et le Cameroun est classé à la 131ème place pour cette année.
M. Sadi a souligné qu'au Cameroun, pays qui compte plus de 600 titres de journaux, plus de 200 radios et une trentaine de télévisions, aucun journaliste n'est en prison pour des délits de presse.
Il a appelé RSF "à présenter publiquement les éléments qui font du Cameroun un mauvais élève en matière de libertés d'expression".