Dernière mise à jour à 08h44 le 29/01
Des médecins nigérians ont affirmé lundi que des mesures étaient en train d'être prises pour endiguer la propagation de l'épidémie de fièvre de Lassa qui a éclaté au Nigeria.
La récente réapparition des cas de fièvre de Lassa est préoccupante, a indiqué Olusegun Olaopa, président de l'Association nationale des médecins internes (NARD) à la presse à Abuja, la capitale nigériane.
Au total, 172 cas potentiels ont été signalés, dont 35 ont été confirmés par le Centre nigérian de contr?le des maladies entre le 1er et le 13 janvier 2019.
"Le NARD continue à faire tout son possible pour soutenir les efforts du gouvernement, et les responsables de la santé publique font confiance à nos équipes médicales pour répondre à toute menace à la santé publique", a déclaré M. Olaopa.
La fièvre de Lassa est une maladie virale causée par le virus du même nom. Elle se transmet généralement à l'homme par contact direct avec des rats plurimammaires africains (Mastomys natalensis) infectés, avec leur urine ou leurs déjections.
Elle peut également être transmise indirectement par contact avec des objets domestiques ou de la nourriture contaminés par la salive, le sang ou l'urine des rats, ainsi que par contact direct de personne à personne.
Cette maladie est endémique en Afrique de l'Ouest, où des épidémies se déclarent périodiquement dans certaines parties du Nigeria.
La fièvre de Lassa présente des sympt?mes similaires à ceux de nombreuses maladies communes dans la région, comme le paludisme ou la fièvre typho?de. Ces sympt?mes comprennent de la fièvre, des douleurs en divers endroits du corps, des maux de tête, des convulsions, des difficultés respiratoires et des diarrhées.