Dernière mise à jour à 08h35 le 24/10
Mardi, le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, a formellement reconnu l'existence dans la ville centrafricaine de Bocaranga (extrême nord-ouest) d'un cas de fièvre jaune, dont les signes ont été découverts chez une femme agée de 80 ans et confirmés par l'Institut Pasteur de Bangui.
En conséquence, M. Somsé a annoncé le renforcement de la surveillance épidémiologique dans la localité et des mesures de ripostes qui ont bénéficié du concours de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Institut Pasteur de Bangui et de l'ONG CORDAID.
Ces mesures, a-t-il ajouté, comprennent la vaccination, la prise en charge des patients et la sensibilisation des communautés dans le but d'améliorer les conditions d'hygiène et de salubrité.
M. Somsé a exhorté les habitants des zones dites à risque ou des zones forestières à dormir sous des moustiquaires imprégnées. Il a aussi conseillé aux populations desdites zones d'orienter, sans attendre, toutes les personnes présentant des indices de la fièvre jaune vers des centres de santé.
Il a décrit la fièvre jaune comme étant responsable d'une mortalité dont le taux varie entre 25% et 50% des cas avérés, se manifestant par l'ictère causé par un virus. La maladie, qui se transmet à l'homme par l'intermédiaire des moustiques, a-t-il ajouté, a comme réservoir les primates, à l'exemple des singes.