Dernière mise à jour à 09h51 le 15/08
Le gouvernement zambien a défendu mardi sa décision de taxer les appels téléphoniques par internet, indiquant qu'il s'agissait d'une mesure importante pour assurer la durabilité de l'industrie des télécommunications.
Lundi, le conseil des ministres de Zambie a approuvé l'introduction d'une taxe quotidienne de 30 ngwee (0,03 dollars américains) sur les appels téléphoniques par internet.
Beaucoup de gens ont critiqué cette décision, affirmant qu'elle imposait un fardeau supplémentaire aux citoyens.
Brian Mushimba, ministre zambien des Transports et des Communications, a expliqué que cette décision avait été rendue nécessaire par la baisse d'utilisation des méthodes de téléphonie traditionnelles, une baisse qui a affecté les revenus du gouvernement autant que ceux des opérateurs téléphoniques du pays.
Il a indiqué que le gouvernement voulait décourager les citoyens de téléphoner par le biais d'internet sur Facebook ou WhatsApp, le pays ne tirant aucun bénéfice des revenus engrangés par ces deux entreprises.
M. Mushimba a déclaré dans une conférence de presse qu'une enquête avait révélé que le gouvernement allait récolter environ 22 millions de dollars américains par an grace à cette nouvelle taxe.
Il a indiqué que seuls 1 million de citoyens, parmi les 4,5 millions de personnes possédant des smartphones dans le pays, avaient coutume de passer des appels par internet.
L'argent collecté par le biais de cette nouvelle taxe sera partagé entre le gouvernement et les opérateurs de téléphonie, qui le réinvestiront dans leurs opérations.