Dernière mise à jour à 15h30 le 07/03
Parmi les huit suspects interpellés à l'issue du double attentat de vendredi dernier à Ouagadougou figurent entre autres un militaire radié de l'armée et deux en service, a déclaré, mardi la procureure du Burkina Faso, Maiza Sérémé, lors d'un point de presse.
Selon la procureure du Burkina Faso, toutes les personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sont de nationalités burkinabè et à l'étape actuelle, "on ne peut exclure aucun" en évoquant des éventuels cas de complicité au sein de l'armée.
Le bilan actuel de la double attaque contre l'ambassade de France et l'état-major des armées du Burkina Faso est de "8 militaires burkinabè tués, 8 assaillants abattus, 85 blessés dont 61 militaires burkinabè et 24 civils", a dit la procureure.
Les militaires burkinabè tués sont : "un officier supérieur, cinq sous-officiers et deux militaires du rang", avait précisé plut?t le chef d'état-major général des armées, le général de brigade Oumarou Sadou. Ils seront inhumés demain mercredi, a-t-on indiqué.
Sur le plan matériel, au total, 29 véhicules ont été incendiés et 26 autres endommagés, alors que 34 engins à deux roues ont été incendiés et 60 autres endommagés et des batiments altérés.
Les enquêtes ont permis d'établir l'age des assaillants dont le plus agé avait 25 ans. "Ils s'exprimaient en arabe et en bambana (langue locale parlée dans la plupart des pays de l'Afrique de l'ouest) et portaient des bandeaux sur lesquels il était écrit en arabe :+ il n'y a de divinité que Allah+", a précisé la procureure du Faso.
"Nous allons procéder à la publication des photos des assaillants afin d'identification" a-t-elle assuré.