Dernière mise à jour à 15h30 le 07/03
Le lieutenant-général Tukur Buratai, chef d'état-major des armées du Nigeria, a démenti mardi les rumeurs selon lesquelles les insurgés de Boko Haram se seraient regroupés et contr?leraient un vaste territoire dans la région troublée du nord-est.
S'adressant à la presse à Port Harcourt, M. Buratai a souligné qu'il n'y avait pas de résurgence de Boko Haram, et qu'un ou deux incidents isolés ne pouvaient en aucun cas être interprétés comme une véritable résurgence.
"Toutes les facettes de notre société doivent contribuer à la lutte contre le terrorisme. Il s'agit d'une calamité nationale, que nous devons affronter ensemble si nous voulons la vaincre", a-t-il déclaré.
Le chef de l'état-major a également réaffirmé la détermination de ses troupes à secourir les 110 jeunes filles kidnappées le mois dernier par les insurgés à Dapchi.
"Il est certain que tout le monde est très préoccupé, et nous faisons de notre mieux pour les retrouver", a-t-il souligné.
Le 19 février, 110 élèves d'une école publique de sciences et techniques pour filles de la région de Dapchi ont été enlevées par des insurgés présumés.
L'incident s'est produit quatre ans après que le même groupe terroriste a fait irruption dans une école pour filles de Chibok, capturant plus de 200 d'entre elles.
Boko Haram essaie depuis 2009 de créer un Etat islamique dans le nord-est du Nigeria. Il est responsable de la mort d'environ 20 000 personnes, et a causé le déplacement de millions d'habitants de la région.